Une autre approche du bien-être

 Depuis quelques années, le bien-être est devenu une préoccupation dont on entend beaucoup parler. Le terme est même trop souvent galvaudé et recouvre toutes sortes de pratiques plus ou moins justifiées. En réalité, le bien-être est étroitement en lien avec la recherche de bonne santé par l'équilibre de vie, l'équilibre des émotions et le souci de ne pas nuire à son corps, tel que le définit ainsi l'OMS : "La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité."

 

C'est en 1946 que l'Organisation Mondiale de le Santé a donné de la santé cette nouvelle définition. Cette approche avait le mérite d'élargir la perspective du monde médical en introduisant l'idée d'une santé positive.

En 1984, une étape supplémentaire a été franchie et un modèle de bien-être fut mis au point. L'OMS définissait alors la santé comme "la mesure par laquelle une personne ou un groupe peut réaliser ses aspirations et satisfaire ses besoins et s'adapter aux changements et au milieu." Les pratiques de bien-être devinrent donc partie intégrante de la santé. Elles participent désormais au maintien de la santé de manière globale et pas sous la forme thérapeutique au sens où, dans la terminologie médicale conventionnelle, la "thérapeutique" répond à une "pathologie".

 

Ces diverses pratiques de bien-être passent par de nombreuses activités corporelles - individuelles ou collectives - hygiène de vie, sport, éventuellement associées à une prise de conscience mentale ; Yoga, Qi Gong, Feldenkrais, etc.

 

En France les bienfaits du Qi Gong sur la santé ont été reconnus par l'Académie de Médecine dans son rapport du 5 mars 2013. Elle considère le Qi gong comme une "thérapie complémentaire.

 

Parmi ces approches psycho-corporelles, le massage énergétique de tradition asiatique - Chine et Japon - occupe une place particulière puisqu'il implique la participation d'un tiers ; le praticien. S'instaure alors un rapport spécifique entre lui et la personne massée. Le respect et la bienveillance vont créer une qualité de lien qui retentit sur le massage, qui n'est pas qu'une simple technique manuelle. Cette approche du massage bien-être n'est pas thérapeutique, au sens employé en médecine conventionnelle. Là où le médecin, le kinésithérapeute ou l'ostéopathe, apportent un soin curatif ou palliatif ; réponse ciblée à une pathologie donnée, l'objectif du praticien de massage bien-être n'est jamais de répondre à une pathologie, mais de rééquilibrer le corps et l'esprit pour contribuer à cet état général de santé en créant un effet durable qui s'inscrit dans la personne massée.

 

Il est reconnu qu'en favorisant la trophicité, en rétablissant les équilibres fondamentaux, on stimule naturellement les défenses immunitaires et on obtient, au-delà du sentiment de plaisir, un effet préventif au niveau de la santé.

 

Le Tuina de bien-être est donc une discipline autonome, avec ses propres techniques, ses objectifs et ses valeurs propres.